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Une école de la vie intérieure

Nous avons besoin d’une école qui ne se contente pas d’enseigner à lire et à écrire, de fournir à l'élève les instruments de son inscription sociale comme futur travailleur et consommateur. Il faut aussi lui transmettre les moyens d’apprendre à se connaître, à méditer sur lui-même, la vie et ses rapports aux autres, à contempler la beauté du monde, à sentir l’unité primordiale qui anime toutes choses. » Bref, apprendre à donner un sens à l’existence et au monde.


Abdenour Bidar, philosophe et  inspecteur général de l’éducation

La scolarité de la vie intérieure

Qu’est-ce que la vie intérieure ?  Est-ce le murmure de notre âme qui nous souffle sans cesse une vérité ? Mais bien souvent nous ne l'entendons pas et nous cédons à nos émotions.

La vie intérieure : notre monde du dedans, nos sensations, nos pensées, nos émotions… Une activité intérieure qui induit, construit, réalise ce que nous projetons à l’extérieur. De là, nous bâtissons notre vie, familiale, professionnelle, citoyenne.

 

Sans connaissance, nous sommes tout simplement des marionnettes alors qu’il est attendu de nous d’être des acteurs pour mener à bien cette belle œuvre qu'est notre vie.

Depuis toujours les maitres de sagesse de l’humanité et encore aujourd’hui n’ont eu de cesse de nous aviser.  Ils nous ont légué des clés permettant de nourrir et de développer notre vie intérieure. Changeons, nous, pour que le monde change, c’est cela le but d’une  scolarité intérieure.

Dans ce sens, l'école ARTAS de Bernard Montaud, est une voie spirituelle occidentale dans l'ordinaire de la vie. Loin des spiritismes mystiques, il s'agit de notre vie au quotidien, et de mener à bien notre vie familiale, professionnelle, citoyenne. Une vraie école avec des matières, des outils, de l’étude, un travail sur le passé et le présent, de la pratique et un exercice élevé de l’art des responsabilités.

 

J’ai suivi cette scolarité… et de cette expérience, j’ai construit le Théâtre d'Éveil Spirituel.

Je suis rentré en moi-même plusieurs fois. Seulement, voilà, il n'y avait personne. Alors, au bout d'un moment, j'ai eu peur, et je suis ressorti faire du bruit dehors pour me rassurer.


Jean Anouilh

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